Le point de rencontre des MAXXI-maniacs…

J'avais la vingtaine à l'époque. J'étais dingue de radio… et de Maxximum. Je découvrais la dance, la nuit, la vie gay… Cette radio était un concept de fous, trop en avance sur son temps, aujourd'hui elle serait dans le trio de tête des radios musicales. Ce rythme qui ne s'arrêtait jamais, ces jingles déments que j'écoutais et réécoutais en boucle. Maxximum c'était le pouls de la ville, des pulsations qui rythmaient nos vies, une radio dont on devenait forcément addict… c'était intégré dans le concept. Un truc de dingues, vraiment.
Quand les menaces de disparition ont commencé à être officielles, j'ai lancé un comité de soutien avec d'autres (je me souviens des coups de fil de la France entière qui arrivaient chez mes parents à l'époque - quel binz!). On a rencontré les gens de Maxx qui étaient ravis mais en même temps sidérés par cet élan de protestation, on a monté les manifs (je me souviens avoir donné un tract à Alain Minc qui sortait de RTL!), le concert de Palais-Royal, etc. On ne voulait pas que Maxx meure. Quand je réécoute les dernières minutes de son histoire, j'ai toujours un petit pincement au cœur. À l'époque, j'étais dans ma chambre, et je pleurais.
Cette aventure m'a donnée encore plus l'envie d'en faire mon métier. Quelques mois plus tard, je démarrais une émission sur FG ("Danceboxx", en hommage à vous savez qui), et puis j'ai rencontré Mélusine, j'ai fait les matinales,
idem ensuite sur Nova, et puis j'ai fait de la presse (rédac chef de Têtu, etc.), je mixe (http://www.musicv2.com/artist/dj_babybear) et maintenant je lance un site web (http://www.yagg.com).
Tout ça pour dire que dans une vie, il y a des rencontres importantes, et Maxximum en fait partie. Sans Maxx, tout ça ne serait pas arrivé, je crois.
Et tous ces maxximaniaques qui continuent à entretenir la flamme, ça me touche beaucoup.
Keep on jumpin'
XXX
Babybear