Le point de rencontre des MAXXI-maniacs…

TOUJOURS LA MÊME CHANSON...
Auteur: Phil@MaXXima (IP enregistrée)
Date: le 2 October 2004 à 20:45

Vous êtes parti en vacances en Egypte cet été. De retour, vous vous êtes constituez un album-photo de quelques dizaines de clichés numériques.
Gravure d’un CD sous Nero. Et hop, Louxor et Philae momifiés pour l’éternité.

La numérisation des documents personnels (photos, vidéos, documents administratifs etc...) s’est largement popularisée ces dernières années.
Et ce n’est pas pour déplaire à tout le monde. Saviez-vous, qu’au nom du principe de compensation, lorsque vous achetez par exemple un CD vierge de 650 Mo vous payez une taxe de «droit à la copie privée» de 33 centimes d’euro HT qui sera reversée aux ayants droit (dont l’industrie du disque) même si les données sauvegardées sont sans aucun rapport avec la pratique du téléchargement illégal par peer-to-peer ?

Alors lorsque le Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) revient à la charge en menaçant de poursuivre en justice les pirates du Net et en truffant ses CD de dispositifs anti-copie (à tel point qu’ils sont parfois inexploitables sur nos PC ou vieux lecteurs), c’en est trop pour les associations de défense de consommateurs. C’est le cas pour Odebi qui appelle ni plus ni moins au boycot des produits de l’industrie phonographique dans une opération intitulée «Boycothon. Halte au racket».

Pendant ce temps, les pouvoirs publics s’affèrent pour trouver une issue positive au bras de fer entamé entre industrie de production culturelle et internautes «marginalisés». L’ancien ministre des DOM-TOM, Christian Paul demande un «moratoire sur les poursuites engagées ou annoncées contre les internautes» et se prononce en faveur d’une «légalisation des échanges de fichiers de peerto-peer non lucratifs dans des conditions à fixer par la loi pour préserver une juste rémunération des artistes». La société de gestion des droits des artistes et musiciens interprètes (Adami) déclare pour sa part que «le peer-to-peer ne peut être éradiqué. Il faut réfléchir à un nouveau mode de rémunération pour sortir de la gratuité» et souhaiterait voir mise en place un prélèvement de 5 euros sur chaque abonnement au Haut Débit mais FAIs, détaillants spécialisés et producteurs du disque (qui y voient sans doute une concurrence directe aux portails émergeants de téléchargement légal) se sont déjà prononcés en défaveur de ce système de rémunération.

Prochain épisode : si le débat n’est pas ajourné, comme il l’a déjà été par deux fois, rendez-vous en janvier 2005 date prévue pour l’étude parlementaire sur «les droits d’auteurs et les droits voisins dans la société de l’information». Wait and see...

Source : journal La Tribune



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TOUJOURS LA MÊME CHANSON... 192 Phil@MaXXima 02/10/2004 20:45


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