Le point de rencontre des MAXXI-maniacs…

Je me rappelle avoir lu une interview de Jacqueline de guillenSchmidt, sage du CSA en charge du dossier radio. Dans cette interview elle se disait très favorable à un réseau électronique car, disait-elle étant donné le dynamisme de la production en France, elle trouvait normal qu'une radio promeuve ce courant musical.
Par ailleurs la loi sur les quotas a été assouplie en août 2000, surtout pour faciliter l'essor des thématiques multiville genre radio communautaires (Beur FM, Orient, Latina...) et les radios genre Nova et FG.

Ensuite, se pose un problème de contenu.. Quoi mettre dans cette radio? Peut-on décemment cnoncevoir que l'on mette à l'intérieur d'une même playlist un titre garage, un titre plus techno un titre eurotrance et un titre eurodance sans oublier un morceau plus orienté R&B?

Vous me direz qu'ID&T le fait alors pourquoi pas? Certes, sauf qu'ID&T est dans une situation des plus critiques car les auditeurs ne suivent pas principalement car ils ne s'y retrouvent pas.
ID&T a des soirées thématiques, le jeudi c'est plutôt eurotrance et harddance, le lundi, house....Mais là c'est pareil. Bon, en l'espèce je pense qu'il y a d'autres problèmes, plus liés à l'antenne en elle-même.

Autrement dit, un réseau électronique, implique un choix éditorial, uneorientation politique définie et c'est tout à fait faisable, il suffit d'écouter Centro Suono Nuovo à Rome pour s'en rendre compte.

Le seul problème réside en le fait que pas tout le monde y trouvera son compte.

Maxximum a eu l'incroyable chance d'arriver à un moment de l'histoire de la dance où l'on pouvait se permettre de tels mélanges. A un moment où l'on pouvait mettre East Side Beat à côté d'Incognito sans que cela choque le moins du monde, au contraire... Aujourd'hui, les goûts sont tellement divers, la production en elle-même tellement variée avec, il faut bien le dire à boire et à manger qu'à mon aavis il ne faut pas rêver, à moins que, dans les années à venir, l'échec d'orientations plus tournées vers le business que vers des choix artistiques novateurs ne force certains dirigeants à reconsidérer leurs choix et n'impose finalement le retour d'une certaine éthique musicale....

Bon... Ne rêvons pas trop... a bon entendeur!! ))

PS : tous mes arguments s'ajoutent à ceux de Jean-Christophe